Je vais parler d’un sujet qui est facile pour moi, et ce sujet c’est « les USA », et mon projet de migration.
Aujourd’hui
Je voulais écrire un post rapide aujourd’hui, car j’ai accumulé une bonne dose de stress (suite à ma journée de salariée). Je me suis sentie submergée par les informations à intégrer, et par les saisies d’écritures comptables. Je sens que je suis lente, et j’ai peur que mon supérieur hiérarchique ait des doutes sur moi.
Je me sens ridicule d’écrire que je suis submergée par la difficulté de saisir des écritures comptables, et pourtant c’est la vérité. Il y a des choses que je fais facilement, mais pas ça. 🙂
Et maintenant j’ai peur que vous me jugiez au cas où vous liriez cet article. 🙂
Ecrire et trouver l’inspiration dans ces conditions n’est pas facile.
Bref changeons de sujet…
Partir aux USA
Je vais parler d’un sujet qui est facile pour moi, et ce sujet c’est « les USA ».
Ce pays ne m’intéressait pas par le passé.
Aujourd’hui, je rêve d’y émigrer ou au minimum d’y avoir une expérience longue (plus d’1 an).
Je me sens en général plus stimulée quand je suis à l’étranger, en particulier si la culture et la langue du pays me parlent.
Je ne me sens plus très en phase avec les Français, en tous cas pas ceux de ma génération.
Ou alors je m’entends avec les Français Américanophiles : ceux qui rêvent d’émigrer, mais qui restent en métropole à errer comme des âmes en peine, car ils n’ont pas d’autre choix… (en attendant un hypothétique départ).
Si j’essayais de faire un portrait robot:
Les Américains:
- sont ouverts,
- sont optimistes
- n’ont pas peur des risques
- vont vous soutenir si vous avez des projets de changement.
(En général ils vont meme vous donner des idées).
Les Français:
- sont fermés
- sont pessimistes,
- sont plus occupés à défendre leurs acquis qu’à prendre des risques,
- vont vivement vous encourager à revenir à ce que vous faisiez avant si vous avez des projets de changement
Je ne cherche pas à généraliser, mais ce que je vous décris là, c’est mon expérience concrète : c’est exactement ce qui se passe, quand j’interagis avec des Américains, et quand j’interagis avec des Français. Les quelques exceptions se comptent sur les doigts de la main.
Je ne critique pas ces Français, ce sont très souvent des amis qui ont cherché à me protéger. Enfin, si, je les critique un peu. 🙂
D’une manière générale, je me sens plus proches des Américains – en tous cas ceux que j’ai rencontrés – car ils s’intéressent au développement personnel et sont passionnés de spiritualité. (les Français que je connais sont très réservés quant à ces 2 sujets)
Tous les gourous qui m’inspirent dans ce domaine vivent aux Etats Unis.
Il y a aussi une communauté vegane très active aux USA (contrairement à a France) ; être vegane là bas est possible voire facile, contrairement à la France.
J’ai d’affreux souvenirs de réveillons et de 31 en France à regarder les autres se baffrer au foie gras pendant que je mangeais mon riz et mes lentilles. (j’avoue que j’ai laissé tomber mon régime vegane en France)
Enfin, j’aime les Etats Unis pour d’autres raisons :
- A cause du melting pote, et parce qu’on y croise le monde entier. J’aime rencontrer des étrangers ou des immigrés aux Etats Unis : Iraniens, Européens, Asiatiques, Africains, Canadiens…
- J’adore Los Angeles et sa majorité latino (60%). C’est la Côte Ouest aux Etats Unis qui m’attire le plus.
- A cause d’un groupe de Toastmasters (un club dans lequel on apprend à parler en public) qui m’a laissé un souvenir extraordinaire, et que je veux absolument retrouver.
- Il y aussi une mythologie qui me fascine, si un jour j’ai l’occasion de l’explorer : liberté, melting pot, hippies, woodstock, beat generation, sur la route, art psychedelique,… et aussi toute cette émulation dans la musique et la littérature, le cinéma, et le business… Ce ne sont que des mythes, mais ils me donnent envie de bouger.
- Enfin ce projet m’obligerait à penser GRAND, fois 10 ! (10 times thinking) 🙂
Quand et comment partir
Apres avoir exploré différentes pistes pour partir, je me suis un peu cassé le nez.
Mais cet objectif reste mon objectif, même si je comprends maintenant que c’est un objectif à long terme.
Je continuer à mener différentes actions :
- Je participe à la loterie annuelle de visas, tous les ans depuis 2018.
2020 DV-lottery, voir le site ci-dessous:
https://www.dvlottery.state.gov/
- J’ai investigué les différentes options de visas. On peut les trouver sur ce site
https://www.cilsimmigration.com/liste-visas-americain.html
(Ceci n’est pas une source officielle mais ça donne une idée)
Il existe plusieurs options
- Option 1 : Trouver un emploi aux États-Unis.
Mais je ne veux pas me retrouver aux USA comme comptable mais comme la vraie Christine. Trouver un emploi de comptable aux USA va me demander beaucoup d’énergie et ce n’est pas ce que je recherche. En plus la plupart du temps, on devient parait il quasiment esclave de sa boite, car on dépend d’elle pour pouvoir rester. J’élimine cette option pour l’instant - Option 2 : Obtenir un visa de tourisme de 6 mois ; cette demande est possible si elle est motivée. (A approfondir auprès d’une agence de conseil ; cependant je trouver que cette période de 6 mois est courte)
- Option 3 : avoir de l’agent à investir dans un business – investissement actif de > 100k€ (seuil à vérifier)
Il ne me reste plus qu’à trouver un projet qui rapporte de l’argent et qui répond aux exigences en matière de visa. Mon idée est de contacter une société de conseil en immigration une fois que j’aurai exploré les options 2 et 3. - Bien sur il y a d’autres options, comme partir avec une organisation caritative, faire du woofing, prendre des cours d’anglais…mais aucune envie de me faire enrôler dans une structure, mais tout ça c’est plutôt pour les “djeunes”
Conclusion: j’ai besoin d’argent et d’un projet significatif pour partir aux États-Unis….Mais ça se trouve 🙂 )
Et vous quel est le le pays qui vous fait rêver, où vous pourriez passer 10 ans?