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(Traduction LIbrE)
Ma mère enfonça ses mains dans ma cage thoracique ; elle appuyait énergiquement pour me faire expulser l’air de mes poumons, me broyant les côtes. J’ai toussé et recraché le mucus accumulé ; puis j’ai hurlé.
Quelques semaines auparavant j’avais attrapé une pneumonie – une maladie respiratoire dangereuse pour n’importe qui, et une condamnation à mort pour quelqu’un comme moi.
Comme je n’avais pas la force de recracher le mucus, les médecins avaient montré à ma mère comment appuyer sur ma cage thoracique pour m’aider à expectorer.
Ça a marché, mais quelque chose de terrible est arrivé.
Mes côtes ont craqué. Pire encore, les os se broyaient et se fracturaient un peu plus chaque fois que ma mère m’aidait à tousser.
Pourtant nous ne pouvions pas nous arrêter. Les médecins nous avaient bien dit que si nous arrêtions, j’étoufferais et mourrais.
Donc ma mère appuyait sur mes côtes cassées, une centaine de fois par jour. Je hurlais, je gémissais, je la suppliais d’arrêter.
Enfant, je ne comprenais pas pourquoi elle avait tant besoin de me faire souffrir.
Encore aujourd’hui, je me demande comment elle a pu se résoudre à le faire.
Mais elle l’a fait. Pendant des semaines.
Une nuit, alors que j’étais en train de pleurer dans mon lit, respirant péniblement, elle est arrivée avec une petite plaque sur laquelle figurait une citation de Winston Churchill.
Elle l’a posée sur ma table de nuit.
Encore aujourd’hui j’ai cette plaque sur mon bureau.
« Lis-moi ça », me dit-elle.
J’ai secoué la tête. « Ça fait trop mal »
Dis-le tout bas alors.
C’est ce que j’ai fait.
Donc chaque soir au coucher elle appuyait sur mes côtes cassées une douzaine de fois, et chaque soir, elle me faisait prononcer ces mots….
Vous trouvez ça guimauve comme histoire?
En tous cas ça a marché pour moi, et je n’ai jamais abandonné, non parce que j’étais particulièrement courageux ou spécial, mais parce que ma mère ne m’y aurait pas autorisé.
Et maintenant, je voudrais faire la même chose avec vous. Vous transmettre ce message.
On passe tous par des moments dans la vie ou nos épreuves deviennent insupportables. La détermination et la confiance se changent désespoir ; on s’apitoie sur son propre sort. Nos espoirs de lendemains qui chantent s’amenuisent et finissent par mourir, et seule demeure la certitude que notre vie est finie.
Oubliez tout ça.
Nous avons juste besoin de quelqu’un pour nous rappeler ceci : pour triompher dans la vie, pas besoin d’être le plus fort, le plus intelligent, l’être parfait qui surmonte n’importe quel obstacle.
Au contraire : les plus belles batailles sont gagnées par des êtres humains vulnérables, qui doivent affronter des monstres, de ceux qui feraient battre en retraite les plus grands héros. Et pourtant ces êtres humains s’en sortent.
Non pas grâce à leurs ressources, leur génie, ou parce qu’ils ont de la chance.
Mais simplement en restant debout et en serrant les dents, ils survivent à la tempête.
Ils ne triomphent pas de l’adversité.
Ils persistent dans l’adversité.
S’accrochant obstinément, encaissant coup après coup, bravant la tempête, jusqu’à ce que leurs lèvres se fissurent et que leur voix se brise, lorsqu’ils trouvent encore la force de murmurer :
« Je n’abandonnerai jamais. Jamais ».
Vous faites partie de ces gens-là. Je le sais, et c’est pour ça que je vous raconte tout ça. Pour vous le rappeler.
Aujourd’hui vous imaginez peut être que vous êtes trop pauvre, ou malade, ou malchanceux pour réaliser vos rêves.
Vous vous trompez.
Aujourd’hui vous vous croyez peut être trop fatigué ou déprimé ou trop triste pour tenter quoique ce soit.
Vous vous trompez.
Aujourd’hui vous vous voyez peut être comme un paria, oublié de vos familles, amis, ou n’importe qui d’autre.
Mais vous vous trompez.
Vous respirez encore, mon ami. C’est la seule chose dont vous ayez besoin pour un come-back.
Donc s’il vous plait, redites-le avec moi : « Je n’abandonnerai jamais, jamais »
Dites-le encore. Croyez-le.
Et reconnaissez que vous avez commencé ce voyage pour ne plus jamais vous arrêter.