Vivre sans attendre

tps://www.stevepavlina.com/blog/2008/08/lessons-from-ron-lewison-1938-2008/

(extrait)

Que dira-t-on à ton enterrement ? Comment se souviendra-t-on de toi ?

Chaque jour, imagine que tu meurs. Chaque soir, visualise ton enterrement. As-tu vécu cette journée pleinement ? As-tu donné le meilleur de toi-même ?  As-tu exprimé qui tu es? Es-tu allé vers les gens?

As-tu saisi le jour, ou l’as-tu laissé filer entre tes doigts ?

Est-ce que tu l’as joué petit, est ce que tu t’es contenté  de survivre, ou as-tu donné le meilleur de toi-même ? 

Crois-tu que les gens se soucieront que tu aies payé tes factures à temps ?

La vie est bien trop courte pour faire un travail que tu détestes, supporter des relations à peine supportables, et te contenter de pensées médiocres.

Si tu renonces à une journée, c’est à ta vie que tu renonces.

Si tu acceptes de perdre ta journée aujourd’hui, c’est ta vie que tu acceptes de perdre, parce que c’est maintenant, c’est aujourd’hui que ta vie est en train de se passer.

Si tu renonces à aujourd’hui, cela signifie que tu es déjà mort.

Gâche cette journée – et je parle bien d’aujourd’hui– et tu es déjà mort.

Tu ne le réalises pas encore, mais tu passeras le reste de tes jours comme ça, à attendre que la mort vienne te chercher.

Trop souvent, c’est la survie qui nous préoccupe, et c’est seulement après, une fois en sécurité, que nous passons à quelque chose d’intéressant, comme le sens de la vie. Mais nous ne sommes pas là pour survivre. Est-ce que tu réalises que tu n’es pas en train de survivre, mais de mourir ?  Ta vie physique est temporaire. Si ton objectif est la survie, tu perds la partie immédiatement.

***

Ce passage est extrait d’un article de Steve Pavlina qui m’a émue. Il y parle d’un ami qui a beaucoup compté pour lui, qui s’est investi pour les autres, et qui meurt subitement dans un accident de voiture. Une fois mort, cet ami regrette amèrement d’avoir reporté ses rêves à plus tard, et ne se résigne pas à cette mort brutale et survenue trop tôt.

Je suis entièrement d’accord avec ce principe: vivre vraiment, plutôt que survivre.  

Pourtant en ce moment même je suis en train de passer une journée exécrable, ayant pris un job dans une boite pour payer mes factures…exactement ce qu’il ne faut pas faire donc!

Cette solution s’impose à moi tout simplement parce que j’ai besoin d’indépendance financière. J’ai testé l’approche « casse-cou » qui consiste à ne plus travailler pour me mettre à 100% sur mon blog ; je ne le regrette pas car j’ai beaucoup appris, mais je me suis retrouvée parfois dans des situations malsaines de dépendance vis-à-vis de la famille et  des amis, et dans des conditions qui ne me permettaient pas de travailler sereinement.

Je pense que dans certains cas il est préférable d’adopter une approche prudente et de garder son job. C’est le choix que j’ai fait pour préserver mon indépendance financier et mon bien-être, et réunir les conditions nécessaires pour me donner à fonds sur mes projets.

 

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