Tout ce qui vaut la peine d’être fait

Marschall B.Rosenberg dans « Les mots sont des fenêtres  (ou bien ce sont des murs)»

« Je me suis rendu compte que je n’avais jamais dit ma reconnaissance à mon oncle Julius, qui lui-même était désormais malade et proche de la fin.

J’envisageai de le faire, mais je perçus ma propre réticence « Je suis sûr qu’il sait déjà ce qu’il représente pour moi, je n’ai pas besoin de le lui dire. D’ailleurs mes paroles risqueraient de le gêner »

A peine ces pensées m’eurent elles effleuré que je sus qu’elles n’étaient pas vraies. J’avais trop souvent imaginé que les autres savaient combien je leur étais reconnaissant, pour ensuite découvrir le contraire.

[…]

Tout ce qui vaut la peine d’être fait vaut la peine d’être fait, même médiocrement. »

****

Je me sens souvent frustrée par ma maladresse. Je préfère alors ne rien dire, plutôt que d’exprimer ce que j’ai sur le cœur.

Aujourd’hui par exemple, c’était mon dernier jour au travail, après une mission de 2 mois en entreprise. On a marqué le coup avec une sortie pizza.

Je me suis sentie mal à l’aise d’être mise en avant, d’être le centre d’attention. Trop d’émotions, joie, tristesse, honte ou malaise. Peur d’en faire trop dans un environnement qui doit rester professionnel.

Et puis j’ai relu cette phrase :

« Tout ce qui vaut la peine d’être fait vaut la peine d’être fait, même médiocrement »

Quel encouragement! Du coup je vais essayer de m’exprimer sincèrement, même si maladroitement. 🙂

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